Fins prêts !
Le compte à rebours a commencé. Il ne reste plus qu’une semaine avant le grand départ ! Nous sommes impatients de retrouver l’Himalaya. Il faut dire que ça fait des semaines… que dis-je ? des mois ! que nous préparons notre trek.
Une fois les billets d’avion réservés, il a fallu se décider : le Ladakh ou le Garwhal ? Les photos sur internet et les explications du guide acheté longtemps auparavant dans le magasin préféré de Guillaume nous ont donné de précieuses indications : c’est au Ladakh que nous voulons aller. C’est décidé : nous partons trois semaines marcher dans la région du Ladakh, et nous tenterons l’ascension du Stok Kangri, qui sera notre premier 6000m puisqu’il culmine à 6153m d’altitude. Pour quoi faire ? se demandent certains de mes collègues. Difficile à expliquer… ce serait comme devoir expliquer pourquoi on aime le goût du chocolat. C’est ainsi.
En attendant, il faut se préparer : physiquement comme matériellement. Il a d’abord fallu faire quelques « recherches » pour être sûrs que nos duvets achetés l’année passée pour le Népal conviendront. Pour en avoir le cœur net, Guillaume doit vérifier les minima que l'on prévoit là-bas et s’assurer que nos duvets seront suffisants. En ce qui me concerne, je sais déjà que le mien est trop froid : j’ai trop caillé au Népal ! Le gars du magasin spécialisé confirme mon impression : les femmes ont besoin d’un duvet de 7°C de plus que les hommes. Après m’avoir traité de frileuse, Guillaume peut ravaler son chapeau : ce n’est pas des manières, c’est biologique ! Non mais. Il me faut donc un sac à viande en polaire histoire de rehausser la température de mon duvet. Guillaume, lui, estime que le sien devrait convenir. Il ne faut pas se tromper, car cette fois, nous logeons sous tente. Nous risquons donc d’y ressentir plus facilement le froid.
Après le contrôle des duvets, nous passons à l’inventaire de la garde-robe. Il nous faut des sous-vêtements thermiques supplémentaires. De même, nous prendrons une paire de gants en plus : mes moufles québecoises feront l’affaire ! J’ai skié à -40°C avec elles, il serait bien échu que j’aie froid au Ladakh. Nos chaussettes de marche « à bouclettes » sont réutilisables et nos chaussures de marche adéquates. Il nous faut tout de même racheter des frontales moins préhistoriques : une led conviendra mieux. Une paire de bâtons de marche et un « T-shirt à évaporation rapide » sont nécessaires également. Nous hésitons quant à acheter un matelas en mousse histoire de ne pas dormir complètement sur le sol… nous optons pour moins de confort, au final : mieux vaut ne pas trimballer trop de trucs. Au passage, je me trouve un couvre-chef pas trop moche pour me protéger du soleil. Pour le froid, c’est mon bonnet népalais qui fera l’affaire. Notre gore-tex est toujours impeccable et nos deux vestes polaires nous ont été d’une utilité majeure au Népal : on prend ! Par contre, il faudra prévoir des guêtres pour la neige et des capes pour la pluie. Sinon, c’est décidé, en plus de mon bonnet népalais, j’emporte ma balaklava, et Guillaume son masque en néoprène. Ca prend peu de place et ça peut nous sauver si on se les pèle.
Nous nous assurons que le matériel d’alpinisme (piolets, cordes et crampons) sera fourni par l’agence de trek en cas de nécessité. C’est le cas, comme les tentes et la nourriture, d’ailleurs. Nous sommes tranquilles.
Outre les fringues, il faut penser à l’organisation sur place : Guillaume scanne les passeports et prépare une feuille explicative à e-mailer à l’Ambassade de France. Y sont reprises les coordonnées des personnes à prévenir en France et en Belgique, ainsi que les coordonnées de nos assurances. Ca nous assure que l’Ambassade enverra des hélicos en cas de problème, ce qu’ils ne font pas s’ils ne sont pas sûrs que nous soyons assurés. Notre agence de trek étant choisie (agence de trek locale histoire que les européens ne se sucrent pas sur le dos des autochtones), il nous reste à réserver quelques hôtels à New Delhi et Leh. Guillaume s’est rendu à l’Ambassade d’Inde pour faire faire nos visas et a déjà eu un court aperçu de l’organisation indienne. « Keep cool » sera le mot d’ordre pour les vacances !
Autre chose à prévoir : la pharmacie ! Ce n’est pas une mince affaire et ça peut sauver notre trek en cas de problème. Il faut un peu de tout et il nous faut une fois de plus nous renseigner : palu or not ? Il faut également prévoir des antibiotiques et de quoi faire en cas de diarrhée. Nous apprenons qu’il y a diarrhée et diarrhée : un tableau résume les interventions nécessaires en fonction des symptômes intestinaux. Nous arrêtons les « recherches » quand nous nous sentons au point : nous sommes maintenant formés et armés pour traquer le moindre microbe. Ils n’ont qu’à bien se tenir ! La pharmacie pèse une tonne.
Autant que le matériel photo, certainement. Mais cela ne nous incombe pas : le troisième trekkeur, le père de Guillaume, emporte son appareil numérique réflex. Guillaume l’aide à repérer le matériel nécessaire pour recharger les batteries, puisque nous sommes en autonomie complète pendant tout le trek (ni électricité, ni eau chaude). Toute manœuvre devient donc complexe : comment recharger ses batteries en plein « désert » ? Il faut opter pour le panneau solaire. Encore faut-il bien le choisir. Après de nombreuses hésitations et quelques calculs, le panneau solaire est commandé sur internet. Il ne reste plus qu’à le tester et l’affaire est faite.
Après tous ces préparatifs, nous sommes fins prêts ! Je vous ai épargné, évidemment, l’énumération de l’entièreté du sac : vous n’êtes pas obligés de savoir que je n’emporte que trois T-shirts pour les trois semaines de trek !
Une fois les billets d’avion réservés, il a fallu se décider : le Ladakh ou le Garwhal ? Les photos sur internet et les explications du guide acheté longtemps auparavant dans le magasin préféré de Guillaume nous ont donné de précieuses indications : c’est au Ladakh que nous voulons aller. C’est décidé : nous partons trois semaines marcher dans la région du Ladakh, et nous tenterons l’ascension du Stok Kangri, qui sera notre premier 6000m puisqu’il culmine à 6153m d’altitude. Pour quoi faire ? se demandent certains de mes collègues. Difficile à expliquer… ce serait comme devoir expliquer pourquoi on aime le goût du chocolat. C’est ainsi.
En attendant, il faut se préparer : physiquement comme matériellement. Il a d’abord fallu faire quelques « recherches » pour être sûrs que nos duvets achetés l’année passée pour le Népal conviendront. Pour en avoir le cœur net, Guillaume doit vérifier les minima que l'on prévoit là-bas et s’assurer que nos duvets seront suffisants. En ce qui me concerne, je sais déjà que le mien est trop froid : j’ai trop caillé au Népal ! Le gars du magasin spécialisé confirme mon impression : les femmes ont besoin d’un duvet de 7°C de plus que les hommes. Après m’avoir traité de frileuse, Guillaume peut ravaler son chapeau : ce n’est pas des manières, c’est biologique ! Non mais. Il me faut donc un sac à viande en polaire histoire de rehausser la température de mon duvet. Guillaume, lui, estime que le sien devrait convenir. Il ne faut pas se tromper, car cette fois, nous logeons sous tente. Nous risquons donc d’y ressentir plus facilement le froid.
Après le contrôle des duvets, nous passons à l’inventaire de la garde-robe. Il nous faut des sous-vêtements thermiques supplémentaires. De même, nous prendrons une paire de gants en plus : mes moufles québecoises feront l’affaire ! J’ai skié à -40°C avec elles, il serait bien échu que j’aie froid au Ladakh. Nos chaussettes de marche « à bouclettes » sont réutilisables et nos chaussures de marche adéquates. Il nous faut tout de même racheter des frontales moins préhistoriques : une led conviendra mieux. Une paire de bâtons de marche et un « T-shirt à évaporation rapide » sont nécessaires également. Nous hésitons quant à acheter un matelas en mousse histoire de ne pas dormir complètement sur le sol… nous optons pour moins de confort, au final : mieux vaut ne pas trimballer trop de trucs. Au passage, je me trouve un couvre-chef pas trop moche pour me protéger du soleil. Pour le froid, c’est mon bonnet népalais qui fera l’affaire. Notre gore-tex est toujours impeccable et nos deux vestes polaires nous ont été d’une utilité majeure au Népal : on prend ! Par contre, il faudra prévoir des guêtres pour la neige et des capes pour la pluie. Sinon, c’est décidé, en plus de mon bonnet népalais, j’emporte ma balaklava, et Guillaume son masque en néoprène. Ca prend peu de place et ça peut nous sauver si on se les pèle.
Nous nous assurons que le matériel d’alpinisme (piolets, cordes et crampons) sera fourni par l’agence de trek en cas de nécessité. C’est le cas, comme les tentes et la nourriture, d’ailleurs. Nous sommes tranquilles.
Outre les fringues, il faut penser à l’organisation sur place : Guillaume scanne les passeports et prépare une feuille explicative à e-mailer à l’Ambassade de France. Y sont reprises les coordonnées des personnes à prévenir en France et en Belgique, ainsi que les coordonnées de nos assurances. Ca nous assure que l’Ambassade enverra des hélicos en cas de problème, ce qu’ils ne font pas s’ils ne sont pas sûrs que nous soyons assurés. Notre agence de trek étant choisie (agence de trek locale histoire que les européens ne se sucrent pas sur le dos des autochtones), il nous reste à réserver quelques hôtels à New Delhi et Leh. Guillaume s’est rendu à l’Ambassade d’Inde pour faire faire nos visas et a déjà eu un court aperçu de l’organisation indienne. « Keep cool » sera le mot d’ordre pour les vacances !
Autre chose à prévoir : la pharmacie ! Ce n’est pas une mince affaire et ça peut sauver notre trek en cas de problème. Il faut un peu de tout et il nous faut une fois de plus nous renseigner : palu or not ? Il faut également prévoir des antibiotiques et de quoi faire en cas de diarrhée. Nous apprenons qu’il y a diarrhée et diarrhée : un tableau résume les interventions nécessaires en fonction des symptômes intestinaux. Nous arrêtons les « recherches » quand nous nous sentons au point : nous sommes maintenant formés et armés pour traquer le moindre microbe. Ils n’ont qu’à bien se tenir ! La pharmacie pèse une tonne.
Autant que le matériel photo, certainement. Mais cela ne nous incombe pas : le troisième trekkeur, le père de Guillaume, emporte son appareil numérique réflex. Guillaume l’aide à repérer le matériel nécessaire pour recharger les batteries, puisque nous sommes en autonomie complète pendant tout le trek (ni électricité, ni eau chaude). Toute manœuvre devient donc complexe : comment recharger ses batteries en plein « désert » ? Il faut opter pour le panneau solaire. Encore faut-il bien le choisir. Après de nombreuses hésitations et quelques calculs, le panneau solaire est commandé sur internet. Il ne reste plus qu’à le tester et l’affaire est faite.
Après tous ces préparatifs, nous sommes fins prêts ! Je vous ai épargné, évidemment, l’énumération de l’entièreté du sac : vous n’êtes pas obligés de savoir que je n’emporte que trois T-shirts pour les trois semaines de trek !
Après la théorie, la pratique : dans 5 jours, nous serons dans l’avion. Comme ils disent dans le Hainaut : « Abie qu’on y soit ! ».
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