Nov 4, 2005

Hot and cold [Dharapani 1700m]

Aujourd'hui, nous nous rendons à Dharapani. Nous rencontrons de nombreux ponts suspendus et quelques gués. La vallée où nous nous retrouvons est de plus en plus encaissée. Les montées s'annoncent car il va bien falloir commencer à grimper ces montagnes dont nous sommes de plus en plus proches !

Au passage, nous croisons des villageois et des enfants qui jouent à un jeu qui ressemble au billard : il s'agit de pousser des jetons dans des trous, par le biais de ricochets avec d'autres jetons.

Notre pressentiment se confirme après avoir marché un certain temps dans le fond de la vallée : nous entreprenons maintenant une longue montée sous le soleil. Nous nous arrêtons ensuite à Tal pour déjeuner. Nous redémarrons assez vite et terminons notre marche du jour vers 15h, ce qui nous laisse le temps de profiter de l'eau chaude (!) que nous offre le lodge, avant que le soleil ne tombe. Il n'est en effet pas très marrant de se doucher une fois le soleil disparu, car à cette altitude, le fond de l'air est frais et le fait de se doucher nous refroidi. Il nous faut alors 1h dans notre duvet pour nous réchauffer.

La fraîcheur s'installe. Nous ne sommes pourtant qu'à 1700m d'altitude pour l'instant. Les 5416m qui nous attendent nous apparaissent d'un coup un peu surréalistes. Pourtant, nous ne sommes pas encore trop fatigués. Les nuits sont généralement bonnes, même si je me bats régulièrement avec mon sac de couchage. Si la fraîcheur est de mise en soirée, ce n'est pas le cas en journée : dès que le soleil apparaît, la température remonte. A l'arrêt, c'est l'idéal. En montée, on sue ! Un grand jeu très vite lassant commence alors : un brin de vent et un terrain plat nécessitent notre veste polaire. Une montée, avec ou sans vent, nécessite de retirer la veste. Arrêt repas ? Il faut se rhabiller. Tout cela avec du matériel photo dans les mains et un sac sur le dos. Autant dire qu'on en arrive vite à se résigner à mettre la veste en permanence ! C'est ce que font d'ailleurs les népalais depuis le début du trek, ce qui nous étonnait un rien au début.

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