Oct 16, 2009

Népal 2009 - Yéti là ? [Kiangin Gompa, 3870m. to Yala Peak Base Camp I, 4500m.]

Aujourd’hui, 5h de marche et 700 m. de dénivelées sont annoncées. Après un bout de plat, nous rejoignons le début de l’ascension du Tsergo Ri. C’est hyper raide ! Nous y allons à notre rythme, même si apparemment, nos accompagnateurs trouvent notre rythme lent… ça commence à être un peu agaçant… Nous quittons ensuite le chemin du Tsergo Ri pour le contourner, sur des chemins en balcon qui n’en finissent pas ! Une fois qu’une longueur est bouclée, la suivante s’annonce aussi vite, nous amenant parfois à lâcher malencontreusement un « putain » à la vision du chemin qui se poursuit bien plus loin qu’espéré. Il faut dire que ce chemin est monotone…

Mais la fin de la marche s’annonce finalement avec une dernière ascension très raide, qui nous fait rejoindre le Base Camp I du Yala Peak : Yala kharka… karka désignant les anciennes « bergeries » laissées en ruine à cet endroit. Il s’agit en fait des maisons des gardes de yaks, qu’ils laissent à l’abandon quand ce n’est plus la saison. L’une d’entre elles est encore bien conservée, et c’est là que s’installent nos porteurs et le cuisto. Ils la chauffent à la bouse de yak et la quantité de fumée dans cet espace restreint est insupportable. C’est sans parler de l’odeur bien spécifique que cela dégage…

Chirring explique que si cette maison a une aussi petite porte, c’est pour que le Yéti ne puisse pas y pénétrer… Je lui fais répéter l’explication que je crois avoir mal comprise, mais non, c’est bien du Yéti dont il parlait ! Face à ma mine consternée, il précise que cela fait plus référence à l’histoire qu’à des croyances actuelles.

Ceci dit, si je n’ai pas peur du Yéti, je m’assure tout de même que le guide barre bien le passage de notre tente aux yaks souvent curieux dans ces contrées… j’ai très peu envie de me faire réveiller par le souffle d’un yak dans le cou…

Par contre, la « porte d’entrée » de la tente est défaillante et laissera passer le vent toute la nuit… et m’empêchera littéralement de dormir. Quant à Guillaume, il allait mieux en fin de soirée que lors de la dernière ascension de la journée : son cœur battait la chamade, et ce n’était pas pour moi !

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