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8h00 : départ en jeep vers Yuksam. Si on ne marche pas, c'est sportif quand-même : nous descendons Darjeeling sur une pente raide et la route n'est franchement pas bonne. Outre son étroitesse qui oblige le
chauffeur à reculer et manoeuvrer par moments pour laisser passer les voitures qui montent, nous devons nous tenir à la banquette lors des arrêts brutaux ou des trous énormes. Nous croisons nombre d'écoliers qui font le chemin
inverse à pied pour se rendre à l'école. Cette descente nous semble interminable et nous prions pour que les freins soient en meilleur état que les pneus... qui sont totalement lisses ! Arrivés dans le bas de la vallée, nous croisons des dames en train de collecter les feuilles de thé dans les immenses te
a garden. Elles se prêtent au jeu des photos assez facilement et réclament du chocolat en guise de remerciement. Nous leur laissons quelques mignonettes Côte d'Or, vantant le chocolat belge : si le meilleur thé du monde se trouve à Darjeeling, le meilleur chocolat se trouve en Belgique !
Nous repartons ensuite sur une route encore en plus mauvais état. A certains moments, ce n'est même plus de la route, c'est une piste de sable dont on prie pour qu'elle ne s'éboule pas car on prend de l'altitude !
Nous passons la douane du Sikkim où il faut remplir un registre... of course ! Que serait la vie dans ce coin du monde sans registres ? Notre guide et notre chauffeur ont l'air de bien se marrer avec nos passeports... mieux vaut ne pas comprendre le népalais ! Une fois arrivés a Yuksam, nous prenons possession de notre chambre avec hot shower, nous mangeons un Dal Bhat en souvenir du Népal puis nous allons "faire un tour" avec le guide, qui nous présente d'abord le staff.
Nous sommes les plus vieux sur les cinq membres de l'équipe, qui doivent avoir 20 ans en moyenne ! La "promenade" jusqu'au monastère est raide et nous essouffle déja ! Nous apprendrons par la suite que c'était un "petit test" pour se faire une idée de notre condition physique. Il parait que nous marchons bien et vite comparé à beaucoup de trekkeurs qui sont "very slow". Notre guide est rassuré et nous emmène, avec son meilleur ami qui fera partie de l'expédition, dans un chemin hors des sentiers battus, pour redescendre de notre promenade (ou le point culminant était un monastère, le plus vieux du Sikkim).
On est "perdus" au milieu de la végétation et la descente est raide jusqu'à un village de 10 habitants. Nous allons y boire le thé dans la famille d'un des membres du staff. Nous rencontrons toute la famille ainsi que le reste de l'équipe, qui s'était donné rendez-vous à cet endroit. Ils s'amusent et écoutent de la musique, puis nous repartons pour une deuxième famille, plus bas encore : celle de son meilleur ami. Ils nous offrent également du thé mais Tibetan cette fois. C'est salé et spécial mais ca se boit. Nous repartons ensuite avant qu'il ne fasse nuit. Ils chantent sur le chemin et jouent de l'harmonica. Nous discutons également avec le guide dans un anglais approximatif - ou du moins, la prononciation est approximative ("village" est prononce "bailay" par exemple) - Il nous parle de ses trekkings, de son ami et de la culture indienne. Il nous parle des différentes ethnies comme les Gurung, les Tamangs, les Sherpas et les Lumbis. Il évoque le Sikkim et ses habitants réfractaires à la modernisation,
préférant les villages aux grandes villes, ainsi que la langue qu'ils parlent tous au Sikkim : le népalais. Ils en connaissent trois : leur langue "ethnique" (Gurung, Tamang,...), le népalais et l'anglais. Bien souvent, ils en connaissent une quatrième importante pour eux : l'hindi.
De retour à l'hôtel, nous osons une douche qui se révèle être réellement chaude et nous nous sustentons au chicken curry. C'est une petite fille de 7 ans qui se lance à nous faire la facture mais elle finit par aller demander de l'aide à sa mère. Cela nous aura coûté 150 roupies pour deux repas et un chocolat pour la "junior manager" qui a bien fait rire sa mère quand celle-ci a vu l'état de la facture !
Longue nuit en vue car il n'est pas tard lorsque nous nous glissons sous les draps.
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