Ready ? Go ! [Besisahar 800m]
Départ prévu pour 6h du mat' du guest house, pour être à l'heure pour prendre le bus. Fébriles mais bien réveillés malgré l'heure matinale, nous sortons donc de nos plumes à 5h00 du mat'. Après un rapide dernier "contrôle de sac", nous descendons prendre le petit déj' sommaire pour lequel nous nous étions mis d'accord la veille avec le patron... car partir le ventre vide ne nous tentait guère ! Au pire, j'avais tout prévu en dévalisant avant de partir les rayons "barre de céréales" du Carrefour... mais je préfère les conserver le plus longtemps possible au cas où ! Ben quoi ? Au cas où nous serions pris dans la tempête, ça nous éviterait pendant les deux semaines de recherches intensives organisées par l'Ambassade de France, de devoir opter pour tuer l'un d'entre nous pour nous sustenter ! Au cas où des "grèves d'ânes" causeraient des pénuries dans les lodges qui ne seraient plus ravitaillés ! Au cas où la nourriture népalaise serait mal acceptée par mon estomac capricieux et engendrerait des vagues de reflux divers peu contrôlables et peu agréables lorsqu'il s'agit de marcher toute la journée... autant de possibilités pour lesquelles mes barres de céréales seraient les bienvenues ! Au cas où j'aurais envie de grignoter autre chose que du riz peut-être aussi... m'enfin bon, ça c'est moins probable ! Quoi ?
Ca y est, le taxi arrive. Nous nous entassons, nous et nos sacs, dans la voiture. Quelques minutes plus tard, nous rejoignons la gare des bus. Il y a un nombre incroyable de bus sur et à côté desquels des gens s'agitent pour charger les bagages. C'est un peu la foire.
Nous découvrons ensuite les joies des transports en commun népalais. Ballotage au programme ! Mais la vitesse assez lente à laquelle nous progressons nous rassure : à 30 kms/h, il ne peut pas nous arriver grand-chose ! Erreur ! Un bus crâmé au fond d'un précipice nous rappelle l'insécurité qui règne sur les routes au Népal, due à la vétusté des véhicules, qui sont sans aucun doute plus âgés que nous, et qui en sont certainement à leur troisième vie, après avoir bourlingué ailleurs en Asie. Au Népal, ce sont les rois de la récup', et pour cause : les népalais apprennent à faire avec ce qu'ils ont et y arrivent assez bien. Malgré la pauvreté visible, une grande partie de la population semble arriver à vivoter grâce à de petites récup' à gauche et à droite.
Outre le matériel, le pilotage n'est pas plus rassurant, d'autant plus que le pilote semble chaperonné par trois népalais dont on se demande quelle est leur fonction, mais qui le distrayent plus qu'autre chose.
Nous nous arrêtons pour un arrêt pipi au bout d'un temps qui me paraît court. C'est également la pause repas... sauf qu'il est dix heures du matin et que je ne me vois pas avaler du riz à cette heure-ci. Un buffet est pourtant organisé pour les voyageurs. Méfiants, nous nous interrogeons sur la comestibilité ou du moins sur les dégâts intestinaux que pourrait produire sur nos estomacs encore peu habitués la tambouille qui nous est proposée. Au final, c'est la raison qui l'emporte : personne ne mange.




Les 8h de trajet se terminent par 2h de marche pour rejoindre Khudi, dans un lodge à la propreté toute relative. Eau froide, toilettes à la turque, petite case pour dormir. C'est pas mal mais un peu crade. Il va falloir que je m'y fasse. Je crois que le plus dur pour moi va être de supporter l'état des douches !
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